• « Le secret d’ATD est le rassemblement. Dès le point de départ, si on n’est pas ensemble, les uns et les autres, ceux qui ont des pouvoirs et ceux qui n’en n’ont pas, ceux qui sont forts et ceux qui sont faibles, ceux qui savaient et ceux qui ignoraient, les plus pauvres restent toujours sur la touche. Ils demeureraient toujours perdants. » Joseph Wresinski, 17 octobre 1987

Au Sénégal, le Mouvement ATD Quart Monde encourage l’engagement de toutes et tous et cherche par diverses actions à mettre les gens de différents milieux sociaux ensemble contre la misère. Les gens qui connaissent bien l’extrême pauvreté par expérience dépassent les préjugés pour faire connaître leurs savoirs et pour partager leur vécu. Ceux qui n’ont pas l’expérience de la pauvreté se mettent ensemble pour que les droits des plus pauvres soient respectés dans la dignité. Les jeunes s’engagent bénévolement pour faire tomber les barrières et les jugements qui entravent les enfants des familles vivant l’extrême pauvreté.

Nos actions :

• Chaque mois, des réunions ATD permettent des échanges sur des thèmes de société.
• Chaque semaine, des jeunes animent des actions d’accès aux savoirs dans la rue. Ils permettent aux enfants et aux adolescents de satisfaire leur soif de savoir, de s’exprimer et d’être écoutés de manières respectueuse et amusante.
• Régulièrement, des citoyens solidaires se mobilisent pour identifier les services et les aides auxquels les plus pauvres ont droit.
• Tout au long de l’année, un comité prépare des événements, comme la Journée Mondiale du Refus de la Misère, pour faire entendre le courage et la dignité de celles et ceux qui vivent l’extrême pauvreté.
• Avec une attention permanente, l’équipe de volontaires va à la rencontre des personnes vivant l’extrême pauvreté, là où ils sont.

ATD Quart Monde est présent au Sénégal depuis 1982.

• “Des millions et des millions d’hommes, de femmes et d’enfants, aujourd’hui disent non à la misère et à la honte parce que des Hommes, hier, traités en esclaves par les puissants, ont en leur cœur affirmé qu’ils étaient des hommes et nombreux sont morts pendant trois siècles pour que jamais personne ne l’oublie au long des siècles”. Joseph Wresinski, à la Maison des esclaves, Gorée, Sénégal, Novembre 1987.