En Septembre 2016, ATD Quart Monde et l’université d’Oxford ont lancé un projet de recherche-action participative de trois ans pour élaborer des critères pour mesurer la pauvreté.

Cette vidéo, réalisée en août 2017, montre le début de la recherche et le travail des groupes de pairs (du même milieu) en Tanzanie.

Dans cette recherche la parole de ceux et celles qui vivent dans la pauvreté compte autant que les savoirs académiques des universitaires et les savoirs d’actions de praticiens. Chacun de ces groupes détient un savoir non exhaustif qui nécessite donc d’être complété par le savoir des autres groupes. En travaillant par groupes de pairs pour faciliter l’expression, les participants partagent leur perception de la pauvreté. Chacun donne son point de vue pour définir la pauvreté et comment la mesurer, pour ensuite croiser les réflexions et obtenir un savoir qui tienne compte de l’avis des premiers concernés.
Cette étape est cruciale pour l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques visant les plus pauvres ; politiques souvent conçues « pour » et non pas à partir d’eux.

Libérer la parole pour identifier les causes et les conséquences de la pauvreté c’est construire ensemble un avenir possible.
Cette vidéo montre comment autour d’une même thématique donnée, les savoirs peuvent être très éloignés entre eux et fausser la réalité.
Les femmes et les hommes du groupe ayant l’expérience directe de la pauvreté sont d’accord à l’unanimité que la paix est une condition nécessaire pour tenir dans la dureté de la pauvreté.

Vidéo réalisée par Eva Njoki Munyiri