ATD Quart Monde Guatemala contribue à un rapport d’évaluation de l’ONU
Tableau : Lomas-Santa-Faz, zona18, Guatemala, 2020 © Guillermo Diaz / ATD Quart Monde
« L’accès à la santé doit reposer sur les mêmes droits pour tous car nous avons tous la même valeur en tant qu’être humain ».
« J’ai rêvé d’une éducation de qualité, mais je constate malheureusement que les écoles ne sont pas équipées. La technologie progresse, ils envoient nos enfants faire des recherches mais nous n’avons même pas d’ordinateur. »
Guatemala : Contribution à l’évaluation périodique du Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU
Le Comité sur les Droits Économiques, Sociaux et Culturels est un groupe d’experts indépendants qui contrôle la mise en application de la Convention Internationale des Droits Économiques, Sociaux et Culturels par les États membres de l’ONU. Tous les 5 ans, tous les États membres doivent soumettre un rapport au Comité détaillant comment ces droits sont respectés, protégés et mis en application.
Dans ce cadre, ATD Quart Monde Guatemala a contribué au rapport national en écrivant une note de position sur la situation des travailleurs informels, la santé et l’éducation.
(Photo) Cette contribution a été rédigée en 2020, en pleine crise sanitaire, sur la base de plusieurs rencontres à distance avec des membres d’ATD Quart Monde en situation d’extrême pauvreté dans différents quartiers de la capitale du Guatemala.
Le rapport insiste sur l’indivisibilité des droits de l’Homme et l’importance qu’ils soient accessibles à tous :
« Entre le travail, la santé et l’éducation, il existe un lien d’interdépendance : si l’un d’entre eux est violé, il y aura une conséquence sur les autres droits. »
La contribution plaide pour 5 points
- Une éducation de qualité gratuite : le système éducatif doit être transformé en développant des écoles plus inclusives avec une éducation civique et sociale.
- Un meilleur accès à la santé dans les quartiers comme celui de Petunia à Guatemala City où ATD Quart Monde est implanté.
- Une meilleure prise en compte de la parole des jeunes : le gouvernement doit les écouter et mettre en place une meilleure politique de l’emploi.
- L’éducation est un droit et non une marchandise.
- Un droit à la connexion Internet : pendant la pandémie, de nombreux écoliers n’ont pas pu suivre leurs cours à cause d’un non-accès à des technologies digitales.