C’était le courage de nos parents qu’on mettait dans nos ventres
Lettre aux amis du monde N° 83 Juin 2013
À Ouagadougou, les paroles de Fatimata ont résonné : « Souvent, on n’avait rien à manger, même pas le soir. Mais malgré tout, on partait à l’école. Moi, je sais que c’était le courage de nos parents qu’on mettait dans nos ventres. Sinon, ce n’était pas possible ». C’était en mars dernier, lors de l’un des séminaires internationaux où des membres du Mouvement ATD Quart Monde et des partenaires ont travaillé à l’évaluation de l’impact des Objectifs du millénaire pour le développement. Ce chantier s’est développé avec la participation de familles en situation de grande pauvreté, contribuant ainsi à bâtir des propositions constructives pour en finir avec la violence de la misère.