En route vers le 17 octobre
Le 17 octobre prochain, nous commémorons le 30e anniversaire de la reconnaissance par l’ONU, en 1992, de la Journée mondiale du refus de la misère. Cette reconnaissance est le fruit du premier rassemblement, de milliers de citoyens, sur le parvis des libertés et des Droits de l’homme au Trocadéro à Paris le 17 Octobre 1987.
La foule rassemblée en ce jour a rendu hommage aux victimes de la faim, de l’ignorance et de la violence. Elle a rejeté la fatalité de la misère et, par ces mots de Joseph Wresinski, a affirmé :
« Là où des Hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l’Homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré. »
La dignité mise en pratique
C’est le thème général de la Journée mondiale du refus de la misère pour 2022 et 2023. Cette année, ce thème est décliné de manière concrète en fonction de plusieurs champs d’action :
« La dignité mise en pratique : notre engagement, la justice, la paix et la planète. »
“La Dignité” n’est pas un concept abstrait : il appartient à chacun. Aujourd’hui, de nombreuses personnes vivant dans une pauvreté persistante voient leur dignité niée et bafouée. La manière dont les plus pauvres sont traités est un bon indicateur du respect de la dignité humaine dans nos sociétés.
L’action personnelle aide à définir une vie dans la dignité, dans laquelle les individus ont la liberté de faire des choix éclairés et de participer de manière significative aux processus décisionnels qui affectent leur vie.
Avec l’engagement de mettre fin à la pauvreté, de protéger la planète et de veiller à ce que tous les peuples du monde puissent jouir de la paix et de la prospérité, le Programme 2030 a encore une fois concrétisé la promesse exprimée dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
- La Journée mondiale du refus de la misère offre un espace pour une réflexion conjointe sur l’engagement de mettre fin à la pauvreté d’ici 2030, en renforçant la poursuite des partenariats et du dialogue entre la société civile, les États Membres, les communautés et les autres parties prenantes.
La pauvreté et l’inégalité ne sont pas inévitables. Elles sont le résultat de décisions délibérées ou d’inaction qui privent de pouvoir les plus pauvres et les plus marginalisés de nos sociétés et violent leurs droits fondamentaux.
Au cours de la dernière année, alors que des millions de personnes luttent contre l’érosion des droits des travailleurs et de la qualité de l’emploi pour survivre, le pouvoir des entreprises et la richesse de la classe des milliardaires ont enregistré une hausse sans précédent.
L’urgence climatique constitue une nouvelle violence contre les personnes vivant dans la pauvreté, ces communautés étant indûment accablées par des catastrophes naturelles plus fréquentes et par la dégradation de l’environnement, conduisant à la destruction de leurs maisons, de leurs cultures et de leurs moyens de subsistance.
Une promesse non tenue
- La promesse des Droits de l’Homme et de la dignité pour tous est possible et doit être réalisée. Pour reprendre les mots de Bertine, militante Quart Monde au Burkina Faso : « Nous devons nous battre pour la dignité ensemble parce que ma dignité n’est rien si mon voisin n’en a pas.«
MOBILISONS-NOUS POUR LA PLANÈTE, LA PAIX ET LA JUSTICE, CONTRE TOUTES LES FORMES D’INÉGALITÉ !
Article basé sur la note conceptuelle du Comité international du 17 octobre. Pour la lire dans son intégralité, cliquez ici.