Lire, partager, offrir…
Les fêtes de fin d’année se rapprochent… Voici quelques idées qui peuvent vous inspirer pour finir cette année et en commencer une nouvelle avec des histoires de solidarité, d’engagement et d’espoir.
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Qu’une partie de l’humanité soit condamnée à vivre au cœur de la misère, dans les pays riches comme dans les pays pauvres, ne semble plus faire l’objet d’un questionnement, aujourd’hui.
Ce livre rend compte de l’alliage entre la lutte contre la pauvreté et la pensée critique. Il montre la fécondité d’une démarche consistant à faire œuvre de philosophie avec les premiers concernés. Au cours de son histoire, la philosophie sociale a su forger des catégories pour dire les profonds dysfonctionnements qui se manifestent au sein la société : aliénation, domination, déni de reconnaissance… En s’inscrivant dans cette veine, le présent ouvrage propose d’enrichir la méthode, cette fois-ci en pratiquant la philosophie avec des personnes touchées par la grande pauvreté et d’autres engagées dans l’action à leurs côtés.
À dix-huit ans à peine, au milieu des années 1970, dans la France des « laissés-pour-compte », Martine est partagée entre l’envie de se battre pour avoir droit au bonheur qu’on lui refuse depuis toujours, et celle, lancinante, de tout laisser tomber, lassée de cette vie de galère. Jusqu’à ce qu’une rencontre inattendue fasse basculer sa vie. Les miens sont ma force est le récit d’une vie de passion et d’engagement, un chemin de libération, un combat pour changer la société et permettre que les plus pauvres soient considérés comme les premiers partenaires de la lutte contre la misère.
Après les crises sanitaires des dernières années, on pense spontanément aux néo-ruraux, ces urbains qui ont tiré les leçons du confinement et sont allés s’installer dans l’espace rural. Depuis plus longtemps, d’autres catégories de population sont parties chercher dans les campagnes un habitat moins cher correspondant mieux à leur budget. Confrontées à l’expérience quotidienne, les images de cartes postales qui ont souvent motivé ces déménagements se sont évanouies. Une partie des néo-ruraux ayant rêvé d’une vie meilleure à la campagne, d’un habitat moins cher, ont déchanté après quelques années et se retrouvent dans la grande précarité.
En France, les inégalités s’accroissent et la grande pauvreté augmente. Plus de 3 millions d’enfants appartiennent à des familles vivant en dessous du seuil de pauvreté et la France reste le pays où les origines sociales jouent le plus sur le destin solaire des élèves. Ces questions ont d’ailleurs été totalement absentes des récents débats électoraux de ce pays.
Pour la première fois, ce livre donne la parole à ceux qui ne l’ont jamais et qui sont condamnés au silence. Pour parler d’eux, de leurs enfants, de leurs expériences, de leurs échecs, de leurs blessures, de leurs humiliations, de leurs regrets, mais aussi de leurs espoirs, de leurs ambitions, de leurs rencontres heureuses avec des femmes et des hommes qui ont su leur tendre la main, de leur reconnaissance et de leurs valeurs.
Porté par la plume lumineuse de Gabrielle Erpicum, volontaire permanente d’ATD Quart Monde depuis 1963, et illustré par la street-artiste Petite Poissone.
Quinze histoires courtes, troublantes, révoltantes, poétiques, comme autant de fenêtres sur le quotidien des plus pauvres, qui disent l’humiliation et les souffrances mais aussi et surtout la dignité de celles et ceux que l’on exclut. Ce sont des tranches de vie partagées, sans fioriture, et plus encore l’expérience de la résilience, de la créativité, de l’humour, de l’intelligence, de la générosité d’un peuple méconnu.
Partout dans le monde, les plus pauvres contribuent le moins aux dégâts faits à la planète. Pourtant ce sont eux qui en subissent le plus les conséquences.
ATD Quart Monde réaffirme avec force une vérité portée par ses membres depuis plus de 60 ans : c’est avec et à partir des plus pauvres que nous construirons des changements bénéfiques à toutes et tous, en matière d’écologie comme ailleurs.
Ce livre met en lumière les multiples liens entre justice sociale, économique et climatique. Il lance un appel à la création de nouveaux imaginaires communs ainsi qu’à des mobilisations collectives qui associent les plus précaires et les premiers concernés…
La misère est une violence qui est le plus souvent hors champ de la pensée. Quand elle est pensée, elle est pensée séparément : d’un côté ceux qui la vivent et dont la pensée n’est ni recueillie ni reconnue, de l’autre ceux qui la perçoivent ou l’étudient de l’extérieur. L’action qui en découle divise, ajoute à la violence et échoue trop souvent – elle devient une action contre les pauvres au lieu d’être une action contre la pauvreté.
Joseph Wresinski, fondateur d’ATD Quart Monde, issu de la misère, a ouvert un champ d’action et de réflexion qui permet aux grandes disciplines de pensée de s’interroger sur la misère avec ceux qui la vivent et d’élaborer une connaissance inclusive qui permet l’action. Un colloque à Cerisy La Salle a rassemblé chercheurs, praticiens, militants en situation de grande pauvreté et artistes de cinq continents pour relever le défi de penser ensemble, à partir du questionnement de Joseph Wresinski.
Aux premières heures de la Révolution française, il est une frange de citoyens que l’on maintient à l’écart des assemblées et des lieux de la démocratie balbutiante : les plus pauvres. À Paris surtout, ils n’ont pu participer à la rédaction des fameux cahiers de doléances et à l’élection de leurs représentants.
Indigné, Dufourny de Villiers publie le 25 avril 1789 les Cahiers du quatrième ordre, plaidoyer pour la reconnaissance de la voix et du savoir des infortunés. Son texte, éminemment novateur mais méconnu, a ressurgi, exhumé par Léon Centner et les éditions Edhis en 1967. Il est tombé entre les mains de Joseph Wresinski qui en a saisi la portée au point de s’en inspirer pour forger le nom « Quart Monde » qu’il accole bientôt à celui du mouvement de lutte contre la misère qu’il a fondé.
«Enfant, mes mots et mes pensées s’emmêlaient devant la question: Et tes parents, ils font quoi ?»
Après une formation au cinéma documentaire, Simeon Brand décide de filmer ses parents engagés dans la lutte contre la misère au sein du Mouvement ATD Quart Monde depuis plus de 40 ans. Il veut découvrir ce qui est au cœur de leur engagement. Ça l’entraîne de la Suisse au Pérou, en France, en Centrafrique, en Chine, en Bolivie, au Liban, aux USA, à Taïwan et en Haïti.
Ses découvertes sont présentées dans le film documentaire Que sommes-nous devenus? ainsi que dans les quatorze courts-métrages, réunis dans ce coffret, réalisés par Simeon Brand de 2018 à 2020.
Philippe Barbier est né en 1959 à Mons, en Belgique. il a travaillé comme éducateur puis avec ATD Quart Monde pendant trentre-trois ans. Passionné par le travail du métal recyclé, il a créé de nombreuses sculptures. On peut admirer la plus emblématique au Palais Wilson des Nations unies, à Genève. Marié et père des trois filles, il est décédé en juillet 2018 à l’âge de 59 ans.
« Certaines vies n’ont pas besoin de décorations, ni de secrets, ni d’entourloupettes ou de fioritures ; données sans boîte ni papier ni ruban, elles disent tout de l’âme humaine, c’est comme si elles avaient été travaillées pour nous révéler à nous-mêmes. » Jean Bédard
Lucienne Soulier a eu une enfance marquée par la pauvreté, les mauvais traitements et l’isolement qu’aggravait sa difficulté à entendre. Ont suivi les rencontres malheureuses et les espoirs déçus… Lucienne a lutté pour rester debout. Plus forte que le silence retrace sa résistance à la misère, à la violence, à l’indifférence face à son handicap et au silence. La vie de Lucienne a été un long combat, un combat victorieux, et sa prise de parole aujourd’hui est comme une libération.
La vie ressemble parfois à un match : quand on joue trop perso, on n’a pas beaucoup de chance de s’en sortir. Mais quand l’équipe est soudée, elle promet de belles revanches. Julien va en faire l’expérience…
Julien, jeune fan de hockey, reçoit un soir de sa maman le blouson de son équipe préférée. Le garçon explose de joie et décide de l’arborer dès le lendemain à l’école. Mais Francis, l’un de ses camarades, s’aperçoit rapidement que le vêtement dont est si fier Julien n’est autre que le vieux blouson de son frère, donné à une œuvre de charité. Les moqueries commencent. Blessé, honteux, Julien a bien du mal à garder son calme. Un match de hockey finira par les réconcilier en rappelant à tous que solidarité et esprit d’équipe permettent de dépasser les préjugés.
Samuel s’occupe de Jade, sa petite sœur. Il adore lui faire la lecture à voix haute. C’est sa façon de prendre soin d’elle. Depuis que leur papa est parti, il a compris qu’il devait aider sa maman. Cette dernière travaille souvent tard, les week-ends inclus, pour essayer de joindre les deux bouts.
Alors Samuel a pris l’habitude de faire rêver Jade grâce aux histoires et aux albums qu’ils feuillètent ensemble. Mais quand il n’a plus rien à lire, il « emprunte » des livres…
Ce très beau conte s’inscrit dans la lignée des contes africains. Né de la rencontre de deux volontaires d’ATD Quart Monde avec des enfants des rues de Ouagadougou, il a été créé de toutes pièces avec ces enfants et illustré par un jeune Ivoirien, Justin Kra.
Il montre que mépriser le plus petit, c’est se priver d’un savoir qui peut être utile à tous car « il n’est personne sans valeur ». C’est en effet le savoir de Tortue qui permettra à tous les animaux de survivre.
La fraîcheur et la vérité du récit et de l’illustration ont été reconnues par deux prix, Prix Enfance du Monde – Natha Caputo (1992) et Prix Francophonie Saint-Exupéry (1992), et par de nombreux médias.
Dans cette vidéo, Jean Venard raconte l’histoire :
Une histoire émouvante et tendre, à lire par tous – y compris les plus jeunes – à un prix très accessible.
Simon, 10 ans, vit avec ses parents, dans une roulotte baptisée par son père Dancing Nuage, le nom d’un cheval sur lequel il avait parié et gagné il y a fort longtemps. Comme il disait : « J’ai eu ma chance dans la vie. C’était un dimanche aux courses. Ça a duré deux minutes ». En rentrant chez lui, après le dernier jour de classe avant Noël, l’enfant apprend par sa mère que son père vient d’être emprisonné. Effrayée par la police qui menace de lui retirer son fils, la mère quitte la roulotte et s’enfuit avec lui.
Un discours peut-il vraiment changer la donne ? C’est la question que Tanita se pose lorsque l’occasion lui est offerte de s’exprimer au siège de l’ONU à New York, pour la Journée mondiale du refus de la misère. Mais comment s’adresser à des diplomates qui n’ont aucune expérience concrète de la pauvreté ? Des gratte-ciels de Manhattan aux ghettos du Bronx, une histoire qui nous emmène à la rencontre de l’autre, loin des préjugés. Pour voir la présentation du livre en ligne, cliquer ici.
Une série de 12 cartes, pour les vœux ou tout autre évènement, réalisées en Belgique par Camille Tran, artiste plasticienne qui a illustré les poèmes écrits par des enfants. Pour découvrir chaque carte, cliquer ici.
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