Plus de 100 pays soutiennent l’adoption d’une résolution sur l’extrême pauvreté au Conseil des Droits de l’Homme
La France a réussi à réunir plus de 100 pays pour soutenir une résolution sur le prolongement du mandat du Rapporteur Spécial sur l’Extrême pauvreté et les droits de l’Homme au Conseil des Droits de l’Homme, à Genève.
Genève, le 26 juin 2014 – La France a réuni une centaine de pays pour soutenir une résolution au Conseil des Droits de l’Homme, à Genève, dans le but de reconnaître le défi posé par l’extrême pauvreté partout dans le monde et de renouveler le mandat du Rapporteur spécial sur l’extrême pauvreté et les droits de l’Homme pour trois années supplémentaires.
La résolution promeut également l’application des principes directeurs sur l’extrême pauvreté adoptés en 2012 par l’ONU, qui sont particulièrement chers à ATD Quart Monde et soulignent l’importance de placer les personnes en situation de pauvreté en priorité pour qu’elles puissent jouir pleinement de leurs droits.
Plus de 100 pays ont soutenu la résolution présentée par la France au nom d’un groupe transnational des Amis (Albanie, Belgique, Chili, Maroc, Sénégal, Pérou, les Philippines et la Roumanie). La résolution a été adoptée par consensus.
En prolongeant le mandat de Rapporteur Spécial sur l’extrême pauvreté et les droits de l’Homme, le Conseil affirme son désir de mieux comprendre les relations entre les droits de l’homme et l’extrême pauvreté, et de recevoir des recommandations permettant d’aller de l’avant dans la lutte contre celle-ci. Ce mandat est appelé à entreprendre des études thématiques, ainsi que d’effectuer deux visites de pays par an, et de produire un rapport annuel pour l’Assemblée générale des Nations Unies sur les avancées et renseignements obtenus. Au cours des dernières années, le Rapporteur spécial a joué un rôle essentiel pour garantir que les voix des personnes vivant dans la pauvreté sont entendues à l’ONU et ailleurs.
Le mandat est actuellement confié à Philip Alston, professeur de droit à NYU, et co-directeur du Centre pour les Droits de l’Homme et la Justice Mondiale de cette université. Il a occupé un grand nombre de postes de niveau senior à l’ONU depuis une vingtaine d’année, et a notamment siégé au Comité des Droits Economiques, Sociaux et Culturels de 1991 à 1998.
Un Communiqué de presse est disponible ci-dessous.
Documents associés
20140626 Communiqué résolution1-1