Se mettre ensemble, ceux qui ont du pouvoir et ceux qui n’en ont pas
Peinture : 2011, « Le changement » AR0201602033 – ATD Quart Monde @ Guillermo Dias
Ce que cette période de pandémie donne à vivre nous rappelle que tous les êtres humains sont pareils. Nous avons tous un corps, vulnérable, à la merci d’un petit virus. Pour faire face à cette situation, nous redécouvrons notre interdépendance. Des métiers et des gestes peu considérés hier apparaissent essentiels aujourd’hui, vitaux même pour le bon fonctionnement d’un pays. Nous sentons combien nous avons besoin les uns des autres, que nous ne pouvons pas faire juste chacun pour soi, et en même temps, les moyens de nous protéger du virus sont si différents, avec de tels écarts, que les injustices sont rendus plus visibles encore qu’elles ne l’étaient hier. Leur côté intolérable saute aux yeux. Si cette crise évoque des possibles, les peurs s’exacerbent aussi, et les plus pauvres savent d’expérience que de la peur à la violence le chemin est court.
« Les Droits de l’Homme, ce n’est pas le caprice d’une classe sociale, ce n’est pas un gadget, c’est un combat. »
C’est ce que dit Joseph Wresinski dans cette vidéo, à des jeunes qui l’interviewent au soir du 17 Octobre 1987, première Journée mondiale du refus de la misère et qu’il invite au rassemblement de tous, ceux qui ont du pouvoir et ceux qui n’en ont pas, pour changer la donne.
- Un combat pour dénouer les peurs, la violence et construire un avenir commun où les plus pauvres ne seront plus « balayés comme fétu de paille ».