Soutien financier pour une formation régionale de jeunes animateurs de bibliothèque de rue
Du 10 au 14 juin 2015, une session de formation réunira à Ouagadougou (Burkina Faso) 30 jeunes adultes d’Afrique provenant du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, de République Centrafricaine, de République Démocratique du Congo, du Sénégal et de Tanzanie. Vous pouvez soutenir leur engagement en faisant un don.
Habitant pour la majorité d’entre eux des quartiers périphériques des capitales, ou des villages, ces jeunes adultes assument des engagements au sein de leurs propres communautés. En lien avec ATD Quart Monde, ils mènent en particulier des activités culturelles et éducatives en faveur de leurs petits frères et sœurs, dont la vie est difficile. A leur niveau, ils contribuent ainsi concrètement à la réalisation de l’un des Objectifs du Millénaire pour le Développement : l’accès à l’éducation. En réunissant les enfants autour d’objectifs communs, dans un esprit d’entraide et de respect du plus faible, ils sèment dans les communautés un esprit de paix. Par leur engagement bénévole au service de la communauté, ils participent à la construction d’un esprit civique et démocratique.
Afin de leur permettre de tenir durablement dans leurs engagements, le projet a pour objectif qu’ils se rencontrent et découvrent que, même si leur implication bénévole n’est pas toujours prise au sérieux par leur entourage, elle est porteuse de sens et d’avenir.
Cette session permettra aux animateurs bénévoles d’acquérir des techniques d’animation et de nouveaux savoirs-faire afin de proposer aux enfants des activités de meilleure qualité. A eux tous, leurs activités touchent plus de 1000 enfants.
Budget total : 5 245 0000 Fcfa (soit 7995 euros)
Si vous voulez soutenir ce projet, merci d’envoyer vos dons ici, en mentionnant « culture et éducation hors les murs – session Burkina Faso juin 2015 »
A travers la solidarité, tu te découvres toi-même, et tu deviens toi-même. La solidarité, c’est le fait de prendre les problèmes des autres comme les siens. Mais il faut reconnaître que ce n’est pas facile d’être solidaire. Surtout qu’il arrive que les personnes autour de nous ont un regard négatif sur ce que nous faisons. Au lieu de nous complimenter pour notre engagement, on nous critique ou on nous soupçonne.
Parmi nous, tout le monde n’est pas fort. Si nous tournons le dos à ceux qui sont faibles, est-ce qu’ils peuvent avancer sans nous ? Si tu es fort, instruit, riche mais que tu ne partages pas, tu es qui devant quelqu’un qui n’a jamais mis pied à l’école ? Ta vie ne témoigne pas. Si tu ne veux pas partager, ça n’a pas de sens. Nous sommes condamnés à nous soutenir. Sans cela rien n’est possible. Si nous pouvons mettre ça en pratique dans notre quartier, notre église, notre communauté, ça va changer les choses.
Extrait de la déclaration publique des jeunes de 9 pays d’Afrique réunis à Bangui (RCA) pour la rencontre « Ensemble pour les Autres » dans le cadre de l’Année Internationale de la Jeunesse – Janvier 2011